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Die Hard 4 - retour en enfer

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les avis de Cinemasie

7 critiques: 2.54/5

vos avis

12 critiques: 2.65/5



Ghost Dog 3 Plaisant mais ne s'embarrasse pas de crédibilité
drélium 3.75 Boalleeez, ça le fait quand même. Fan de Die Hard, je prends quand même.
Xavier Chanoine 3 Même presque mort, McClane reste cool
Arno Ching-wan 2 Bruce prend une veste, si, pour du lent terne
François 3 Sympathique divertissement un peu trop formulatique
Ordell Robbie 1 Plombé par un filmage alternant impersonnel et brouillon.
MLF 2
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Boalleeez, ça le fait quand même. Fan de Die Hard, je prends quand même.

Die Hard 4 est clairement une belle trahison à l'esprit originale de la série, ok. Passé ce constat et bien préparé psychologiquement à découvrir un Mc Lane plus marketing, l'objet peut cependant fonctionner.

La bonne idée, archi déjà vu mais efficace dans le contexte, c'est de confronter le vieux Mc Lane à un hacker total rebelle in the mood. Leur relation offre de joyeux moments de solitude pour Bruce et le pousse à sortir quelques bonnes punch lines simples mais toujours efficaces, et de manière assez sympathique, leurs deux attitudes opposées (le couard et la tête brûlée, le héros virtuel et réel) tendent à se rejoindre dans un même esprit anarchiste divertissant. Ajoutons un bon rythme, une trame tout à fait semblable aux trois précédents opus, c'est à dire emmené mais débile, juste un poil poussé à une échelle Bad Boys II supplémentaire, sans tomber (de justesse) dans la caricature, la banalisation ou pire la destruction du personnage unique de Mc Lane, c'est déjà une belle prouesse de nos jours. L'action pas finaude reste spectaculaire et Bruce loin d'être ridicule. ça me suffit largement.

Bon la mise en scène a un peu de mal par moment mais sait aussi se rattraper et faire preuve de générosité. ça fait bien longtemps que j'avais pas vu une aussi belle chute d'escalier d'un sbire projeté en arrière ! Mieux, la bande de chenapans est assez bien étoffée et la potiche Maggie Q fait superbement bien son boulot ( Raaah, c'est elle qu'il fallait dans DOA...

05 octobre 2007
par drélium




Même presque mort, McClane reste cool

Die Hard 4 trouve sa signification dès ses premiers plans : un geek joue à Gears of War. Tout comme son alter ego vidéoludique, Die Hard 4 c'est zéro originalité au service d'un spectacle de tous les instants et au détriment de toute vraisemblance, ce qui fit la force de la saga voilà près de vingt ans. Le spectateur ne demande pas grand chose, juste un festival pyrotechnique maîtrisé et des répliques sous la ceintoche d'un McClane vieillissant mais toujours sur pattes. "Vous avez vu ça? Oui et je l'ai même fait", c'est un peu la marque de fabrique de Die Hard 4, blockbuster crétin mais toujours assumé, à contrario d'un Michael Bay qui favorise les vannes foireuses dans un contexte pas approprié, Die Hard, lui, joue la carte de l'ironie et de l'auto caricature. McClane lui-même est une caricature et éclipse la nullité d'un scénario cousu à l'arrache, monstrueux de clichés si chers au cinéma d'action (le bad guy beau gosse et intelligent, la chinoise adepte de kung-fu, le geek de service, le pirate américain moyen fan de SF (Kevin Smith himself), la fille du héros rebelle mais prise en otage...) et invraisemblable. Mais sa mise en scène nerveuse et rythmée, son panache de tous les instants et le charisme affirmé de son héros (sans atteindre celui des deux premiers opus, le troisième étant un cran en-dessous) font de Die Hard 4 l'un des blocbkusters les plus agréables de l'été. Et puis quel pied de voir Maggie Q se vautrer en ascenseur !

18 août 2007
par Xavier Chanoine




Bruce prend une veste, si, pour du lent terne

... Panne de courant – stop – vous envoie un télégramme – stop – film comme "MI3" – stop – effet "Maggie Q" ? – stop – relation père-fille issue des "Volte-face", "Dernier samaritain" et "24H" – stop – "Die Hard 3" cité à tour de bras – stop – tour de bras de Willis bien mis en valeur – stop – humour des 3 premiers opus aux abonnés absent – stop – absence de tension – stop - mise en scène fadasse – stop – photo ultra terne- stop – résidus gothiques des "Underworld" ? – stop – scénario franchement inepte – stop - "16 blocks" a bien plus de gueule avec le même pitch – stop – mais on a quand même "Kevin Smith" qui nous fait coucou – FIN :-)



11 juillet 2007
par Arno Ching-wan




Sympathique divertissement un peu trop formulatique

Bien sûr, la nostalgie fait effet, et revoir MacLane sortir des bonnes grosses vannes à chaque phrase fait toujours plaisir au fan d'actioner des années 80, surtout qu'on met ici un personnage typiquement "eighties" dans un environnement hi-tech où il fait tâche. A ce niveau le film fonctionne bien, avec un duo principal certes convenu (buddy movie typique, deux personnes qui n'ont rien à avoir mais qui finissent par bien s'entendre) mais efficace. Le rythme est plutôt bon, le scénario s'inscrit habilement dans le contexte actuel (haute technologie, terrorisme), Len Wiseman s'en tire étonnamment bien mieux que dans les très brouillons Underworld avec une réalisation, qui si elle n'égale pas la lisibilité d'un Mac Tie de la grande époque, se montre tout à fait honorable pour un blockbuster US de ce calibre.

On peut évidemment noter toutes les énormités du film, à commencer évidemment par les scènes d'action qui n'ont plus rien du pseudo réalisme du premier film. MacClane est devenu un vrai super héros, malgré l'introduction bateau qu'on nous sort pour nous faire croire à un anti-héros désabusé. Non MacLane ne craint rien, on peut lui envoyer des mercenaires sur-entraînés, des voitures, des hélicoptères, des avions, il ratatine tout en balançant des punchlines. Comble de l'invulnérabilité, il finit tout simplement par se tirer dessus, comme s'il voulait vérifier qu'il pouvait vraiment mourir. A ce niveau on ne fait pas pire que les autres blockbusters US qui font aussi dans la surenchère à gogo, mais doit-on s'en féliciter? On s'en amuse comme d'un feu d'artifice, mais gageons que dans quelques années le film sera beaucoup plus oublié que le Piège de Cristal initial.

Les spectateurs au bagage technique minimum pourront aussi beaucoup s'amuser du côté hitech du film où des pirates (équipés de portable Alienware de gAmErz d'ailleurs) informatiques font tout et surtout n'importe quoi. Les virus font maintenant trembler les affichages (la fièvre version numérique sans doute?), on se connecte à tout et n'importe quoi comme qui rigole (un ascenseur? pas de problème. Un avion de chasse? On pirate la radio en 20 secondes), c'est souvent d'un grand n'importe quoi assez comique.

Quant à la touche asie du film, Maggie Q joue dixit MacLane "une pute asiatique anorexique", ce qui finalement résume bien son personnage de potiche sans intérêt. Quant au nouveau méchant du film, il est finalement là pour mettre en valeur la répartie de MacLane et répète sans aucune originalité le même schéma narratif: j'envoie des hommes, MacLane les rétame, j'envoie d'autres hommes, MacLane les rétame, etc... etc... A ce niveau le film se montre peu original et très répétitif par rapport aux opus précédents: des méchants sans scrupules veulent voler beaucoup d'argent, MacLane est là par hasard et les rétame les uns après les autres.

Qu'à cela ne tienne, la majorité des spectateurs se satisferont pleinement de ce blockbuster très calibré et hélas sans aucune originalité si ce n'est de ramener un peu des années 80 en 2007. C'est déjà pas mal et le rythme sans faille de ce Die Hard 4.0 termine d'emporter la mise mais sans faire d'étincelles.

08 juillet 2007
par François


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